Toly et Chicken vous font découvrir la première partie du résumé du Festival COUNTRY THUNDER auquel ils ont assisté début avril.
La première partie du résumé Vidéo est Dispo en Fin d’article
Ou sur youtube Click ICI : VIDEO PARTIE #1
FESTIVAL COUNTRY THUNDER par Toly
Du jeudi 5 au dimanche 8 avril 2018 se tenait le festival de musique COUNTRY THUNDER, dans la petite ville de Florence, en ARIZONA, USA. L’un des 4 festivals du même nom en Amérique du nord, les autres se tenant l’un dans le WISCONSIN, et les 2 autres au CANADA.
Dès la veille de l’ouverture, les nombreux campeurs sont déjà installés. C’est une véritable ville éphémère qui s’installe le temps d’une semaine de fête. Imaginez, plus de 7000 emplacements de camping, recouverts des plus beaux spécimens de caravanes, camping-cars et trucks, avec tout l’attirail indispensable, dont les énormes barbecues. Les rednecks sont prêts à faire la fête !
DAY ONE
Il fait près de 32 degrés Celsius sur cette région aride, en ce jeudi 5 avril, 1er jour de concert. C’est la seconde fois que nous y assistons en 4 ans.
Précieux bracelet équipé d’une puce magnétique au poignet qui sera notre pass pour 4 jours, nous passons l’entrée. Les fouilles sont méticuleuses suite à la tragédie du festival country à Las Vegas en octobre 2017.
On file vite installer nos sièges pliants (qui seront précieux pour bien se placer, et se reposer) au plus proche de la zone V.I.P., un grand carré fermé de barrières, réservé à ceux qui ont bien voulu acheter des billets beaucoup plus cher, et qui sont donc super bien placés, proche de la scène et avec une chaise.
On zappe volontairement le premier chanteur « A boy named Sioux ».
A 17h : BRYAN WHITE.
La foule n’est pas encore compacte. Nous aimions beaucoup dans les années 90 ce natif d’Oklahoma qui jouissait d’un beau succès à cette époque. Déception toutefois car il vient seul avec sa guitare, aucun musicien…Juste sa pédale pour marquer le rythme. Ses fans sont bien présents pour l’encourager.
Après ses grands succès dont « love is the right place » I’m not supposed to love you anymore », « sitting on go » vient la chanson qui lui a donné une belle vitrine, enregistrée en duo avec SHANIA TWAIN « FROM THIS MOMENT ». Il laisse le public jouer le rôle de SHANIA TWAIN, et lui chante ses réponses et tierces…Un beau moment de partage. Comme les autres fans, je chante à tue-tête, j’ai l’impression de chanter en duo avec Bryan White !! Waouh !
Sympa, très détendu et très proche de ses fans, c’est un magnifique guitariste, et même si sa voix n’est pas toujours au top (ses chansons sont très aigües et peut-être qu’avec les années c’est moins simple) il se laisse écouter agréablement. Il termine avec « So much for pretending », et une touche mélancolique pour l’au revoir « Someone else’s star ».
18h30 le monde arrive mais cela reste très respirable.
ADAM SANDERS, natif du nord de la Floride vient, accompagné de ses 4 musiciens. Il a démarré sa carrière en 2009 comme compositeur, notamment pour, DIERKS BENTLEY, LUKE BRYAN, CHASE RYCE et aussi COLE SWINDELL dont le titre « she ain’t worth the wiskey » atteint la première place des charts en 2015. IL sort son 1er album perso en 2014.
Il a forgé son propre style en refusant de se laisser modeler par les labels, les maisons de disques. Il a réussi à tracer son chemin en gardant sa personnalité.
Il joue une country jeune et moderne, plutôt rock. C’est joué finement par ses musiciens. Il nous interprète son dernier single « Thankful for » tiré de son nouvel album qui sort cette année.
Pour finir il interprète le fameux « Hell of a night » qu’il a écrit pour DUSTIN LYNCH et qui avait fait un carton.
Personnellement je n’aime pas tellement le timbre de sa voix, mais au final l’ensemble du concert me plait.
En attendant la prochaine artiste, les 2 animateurs/présentateurs lancent un traditionnel salut aux troupes de militaires déployées à travers le monde. C’est un instant incontournable pour tout artiste country qui se respecte : l’hommage aux forces armées du pays.
…Oups, excusez-moi, j’ai dû interrompre mon reportage pour me lever et chanter avec tout le monde THE STAR SPANGLED BANNER, l’hymne nationale des USA, la main sur le cœur cela va de soi. Moment fort en émotion.
20h30 La sono envoie un « Man I feel like a woman » de Shania Twain pour chauffer le public en attendant Lauren Alaina qui est en retard.
20h35 LAUREN ALAINA
Née en 1994 en Géorgie (USA), elle fut découverte lors de l’émission « American Idol » dont elle finit finaliste de la 10ème saison en 2011 face à Scotty McCreery.
Déjà 2 albums à son actif : le 1er WILD FLOWERS, le 2ème ROAD LESS TRAVELED dont elle a co-écrit toutes les chansons, notamment le single éponyme qui a atteint la première place du classement country airplay en février 2017.
Elle démarre son show avec « Queen of heart ». Vêtue d’une robe noire et lamé argent et baskets montantes, elle est loin du style «barbie » qu’on pourrait s’imaginer quand on ne voit que ses photos ou ses vidéos clips. Jeune, dynamique, jolie, elle est davantage rock que pop.
1ère impression : c’est un concert musclé, ça réveille, elle envoie, elle chante juste et puissant.
Elle reprend « Pour some sugar on me » de Deff Leppard, qu’on entend très souvent aux USA, ça fait partie des incontournables dans les soirées, avant d’interpréter « Eighteen inches» écrite pour elle par Carrie Underwood (dont Lauren est une grande fan) lors de l’émission American Idol.
Sur la chanson « Next boyfriend » elle invite sur scène un cowboy (pas tout jeune) Steve, qu’elle va faire se tortiller, se déhancher à la façon de Beyoncé, en lui montrant l’exemple, sans jamais être vulgaire. Un moment amusant car bien entendu, Steve, comme tout bon américain, va jouer le jeu plutôt 2 fois qu’une !
Dans son dernier single « Doin’ fine », elle expose l’alcoolisme de son père, l’infidélité de sa mère, sa tristesse face à leur divorce.
Elle se met au piano pour s’accompagner seule au début de «Three » (trois). Elle y résume son parcours depuis l’enfance jusqu’à sa place ici sur scène, et les efforts et sacrifices qu’il aura fallu faire afin d’entendre ses chansons diffusées 3 minutes à la radio.
Elle est étonnante par sa présence forte, et par sa voix! Un vrai plaisir de la découvrir en live avec ses musiciens qui ressemblent plus à des métalleux qu’à des cowboys. Ça claque bien !
Elle finit avec son tube « ROAD LESS TRAVELED », forte participation du public sur les « oh wo oh oh… ». Et elle s’en va sous des applaudissements nourris et mérités.
La température descend et après les 32 degrés de l’après-midi on a presque des frissons à 24 degrés…
COLE SWINDELL est la vedette de ce soir.
Si vous êtes un adepte du country airplay billboard vous avez forcément entendu plusieurs de ses hits. Il commence par LET ME SEE YA GIRL, tube de 2015. Il était jusqu’en 2014 surtout réputé pour composer pour d’autres stars. Depuis il enchaîne les tubes pour son propre compte. HOPE YOU GET LONELY TONIGHT (N°1 en 2014), SHADES ON, REASON TO DRINK…ça joue bien. La scène est envahie d’écrans et on distingue à peine les musiciens : 2 guitares, 1 basse, 1 clavier, 1 batteur et Cole lui-même. Son timbre de voix n’est pas particulièrement joli mais son succès est indéniable.
Il communique bien avec son public et il est sympa. Il envoie STAY DOWNTOWN l’un de ses derniers succès, jolie chanson plutôt mélancolique. C’est plutôt un bon concert, mais à vrai dire il semble un peu fade après celui de Lauren Alaina. Quand on parle du loup…La voilà qui remonte sur scène pour chanter avec lui. Ils ont l’habitude de partager la scène puisqu’ils font leur tournée de concerts ensemble. Ils interprètent PURPLE RAIN du regretté PRINCE.
Vient alors son tout dernier single BREAK UP IN THE END, une ballade sentimentale. Il explique qu’il démarre une année chargée avec une tournée où pour la toute première fois, après des années de progression, c’est lui la tête d’affiche. Il chante ensuite un medley de plusieurs chansons célèbres qu’il a écrites pour d’autres : « give me some of that « pour Thomas Rhett, « old beach roller coaster » pour Luke Bryan, « this is how we roll » pour Florida Georgia Line.
Moment patriotique avec l’hommage aux troupes, les drapeaux américains envahissent les écrans, la foule scande USA ! USA ! USA !
Adam Sanders (voir plus haut) vient alors le rejoindre pour une chanson qu’il a co-écrite avec Swindell : YOU AIN’T WORTH THE WISKEY, rythme lourd et intro musclée, réveille tout le monde.
Rappel : son incontournable YOU SHOULD BE HERE (Tu devrais être là). Chanson émouvante écrite pour son père qui n’a pas eu le temps de voir le succès de son fils.
Il présente ses musiciens et prends le temps de signer sur tous les chapeaux de cowboys tendus vers lui.
DAY TWO
14h HARRY LUGE un artiste réputé localement, originaire de PHOENIX ARIZONA. Il sera aussi sur la seconde petite scène plusieurs fois durant ces 4 jours de festival. Il joue de la country plutôt néo-traditionnelle, où l’on retrouve les instruments typiques pedal steel guitar, violon…c’est bien joué et très agréable.
Je passe le second artiste de la journée qui ne m’a pas inspirée…
On va donc faire le tour de exposants durant ce temps et assister, dans le chapiteau climatisé, à des cours de danse country en ligne, où beaucoup de jeunes se pressent (quasi tous ont moins de 30 ans). Il y a aussi une compétition de danse en couple et là ça vaut le détour de voir ces beaux jeunes couples évoluer très aisément et naturellement sur la piste.
Loin des clichés de la compétition et des figures imposées que l’on peut voir par chez nous, ici les couples dansent comme ils respirent, cela semble parfaitement naturel, ils portent des jeans ou des jeans coupés en shorts pour les filles, et des santiags. Le public très jeune lui aussi est survolté.
Les musiques utilisées sont de la country très moderne.
17h00 le phénoménal NEAL McCOY !
Les présentateurs vont plaisanter avec lui sur la ligne svelte qu’il a su garder malgré ses 60 ans. C’est la seconde fois que je le vois en concert : il est formidable. Aujourd’hui Neal offre tout son cachet à une œuvre caritative. Ouverture avec THE CITY PUT THE COUNTRY BACK IN ME. Texan fils d’une mère Philippine et d’un père d’origine Irlandaise McCoy connu un grand succès surtout des années 90 jusqu’en 2005. Il est réputé pour ses concerts très divertissants car pleins d’humour et très dynamiques.
Le moment patriotique : Il fait monter sur scène un militaire revenu du moyen orient, et invite le public à réciter avec eux le serment d’allégeance (Pledge of allegiance) que chaque Américain apprend à l’école, engagement de loyauté envers le drapeau des USA.
McCoy très patriote le récite chaque matin sur sa chaine youtube, et, dit-il, « ceux que cela dérange n’ont qu’à aller se faire voir !! ».
On se détend avec BILLY’S GOT HIS BEER GOGGLES ON, chanson festive et tube de 2005. Et on se marre avec son imitation de TRACY LAWRENCE (qui est dans les coulisses car il passe après !), et aussi de TOBY KEITH qui passera demain…C’est un vrai clown ce McCoy, il enchaine blague sur blague, il charrie tout le monde, ses musiciens aussi.
Le batteur laisse sa place au guitariste et prend sa guitare et le micro pour interpréter « body like a backroad » de Sam Hunt (chanson de l’année 2006 par l’Academy of Country Music et les Grammy). McCoy présente ensuite son bassiste qui va interpréter avec brio le célèbre TENNESSEE WHISKEY de Chris Stappleton. Le public est très enthousiaste.
C’est au tour de la pianiste d’entonner très joliment un air de Trisha Yearwood, « the house that built me », beaucoup d’émotion. Que de talents réunis sur cette scène !
Il nous fait la preuve de son talent avec son interprétation de TOMORROW de la comédie mu-sicale ANNIE, il me donne des frissons…Il est à fond dedans, et il chante très bien…
Son discours sur son enfance et notamment sur sa mère lui fait monter les sanglots dans la voix alors qu’il s’apprête à chanter pour elle, disparue 2 ans plus tôt, HOW GREAT THOU ART un hymne chrétien.
Sans transition « There she was just a walkin’ down the street », et le public de répondre “Do wah diddy diddy dum diddy do” !! Voilà, ça remet des sourires sur les visages !
McCoy a eu 16 titres classés N°1 dans ses 40 années de carrière. Merci aux fans, dit-il ! Il est parti 15 fois jouer pour les troupes US à travers le monde. « I’m your biggest fan », la chanson suivante, est son remerciement aux soldats (oui encore !).
Au final il a chanté peu de chansons de son propre répertoire, mais il a mené son show tambour battant sautant de la country d’hier à aujourd’hui aux Beatles en passant par les hymnes patriotiques ou religieux , alternant humour et émotion : un régal !
18h30 DREW BALDRIDGE
Un jeune nouveau dans un style country contemporain avec quelques touches de funk parfois. Lui et ses musiciens s’amusent même à exécuter quelques pas de danses dans le style Earth Wind and Fire sur « Dance with ya ». « She’s taken », « Rebound », « Guns and roses »…d’autres titres bien exécutés.
Je ne connaissais pas du tout cet artiste mais son concert est bon. Jolie voix et belle présence, souriant et sympa.
TRACY LAWRENCE ne vas pas tarder à entrer en scène.
En attendant son staff vend en exclusivité son dernier cd, best of de ses plus célèbres titres en duo avec des artistes actuels tels que Luke Bryan, Jason Aldean, Big & Rich… Et il est signé de sa main spécialement à l’occasion du Country Thunder ! Les gens se ruent dessus, et j’arrive à avoir le mien ! Yes !!
19h55 TRACY LAWRENCE
Le monde est au RDV pour accueillir cette star des années mi 90 début 2000. Il enchaine les tubes THE GOOD DIE YOUNG, AS ANY FOOL CAN SEE, BETTER MAN BETTER OFF, CLOUD OF DUST, STARS OVER TEXAS, THAT’S HOW A COWGIRL SAYS GOODBYE… Tout est finement joué, violon, piano, orgue, viennent compléter les guitares, basse, batterie.
Né dans l’est du Texas où les maisons par tradition disposent d’un porche au-dessus de l’entrée, cela lui a inspiré de bien belles chansons comme IF THE WORLD HAD A FRONT PORCH, et TEXAS TORNADO.
Il a pris de l’âge et des kilos et des rougeurs…Cela ne retire rien à ses qualités d’artiste. Son timbre de voix n’a pas changé, il est encore à l’aise dans toutes ses chansons, ses musiciens font les chœurs à merveille (violoniste et bassiste).
Et quel plaisir d’entendre le fiddle. Le violoniste va d’ailleurs nous gratifier d’un joli morceau de swing durant lequel il chante et envoie de superbes solos. racy est cool et très souriant il donne envie d’aller discuter et boire un verre avec lui.
IL termine avec TIME MARCHES ON, PAY ME A BIRMINGHAM. J’espère de tout mon cœur qu’il va chanter I SEE IT NOW. Nous l’avions découvert avec cette magnifique valse qui cartonnait en 1994 lors de notre 3ème voyage aux USA. Mais à mon grand regret il ne la jouera pas. Il nous salue avec FIND OUT WHO YOUR FRIENDS ARE.
C’est quand même un grand plaisir de l’avoir vu « en vrai ». Je n’imaginais pas avoir un jour cette opportunité. Beau concert de grande qualité.
22H JASON ALDEAN
La foule s’est amassée autour des barrières VIP. Les ricains commencent à être très très chauds de par la température et les degrés dans la bière. Les services d’ordre ont du boulot. Les hélicos survolent également le site. Sécurité ou communication ? Je l’ignore…
JASON ALDEAN c’est la star du jour, et des ces dernières années dans le milieu country :8 album sortis depuis 2005, et 18 titres classés N°1. L’homme au regard caché dans l’ombre de son chapeau a même lancé sa propre ligne de chapeaux.
C’est la 4ème fois que j’assiste à un de ses concerts. Il a hélas tendance à chanter un peu à côté du ton, soucis de retour (oreillettes). Cette fois-ci c’est mieux mais le problème persiste encore un peu.
Jason accepte de laisser un jeune couple monter sur scène. Scénette typiquement américaine, le jeune homme pose un genou à terre et demande sa bien-aimée en mariage…tout le monde crie et heureusement la jeune femme répond YES !
JUST A LITTLE MORE SUMMERTINE, second titre ce soir, et le son s’améliore alors qu’il était trop criard au début. Les refrains sont repris en chœurs « ANY OL’ BARSTOOL ».
Il annonce Son dernier album REARVIEW TOWN qui sortira quelques jours après ce concert et dont le single YOU MAKE IT EASY cartonne sur les ondes. Un slow dans le style à la mode du moment, qui sonne un peu rétro ; beau solo de pedal steel.
Ah chouette voici un des titres que j’aime le mieux TATOOS ON THIS TOWN . Et rechouette voici NIGHT TRAIN puis AMARILLO SKY.
Ça continue à chauffer chez les rednecks à mesure que l’alcool fait son effet. Malgré ce que beaucoup imaginent, l’ambiance en fin de journée est moins pacifique que sur un festival de métal. Je parle en connaissance de cause.
Et voici ma préférée : FLIGHT OVER STATES…elle m’émeut toujours. Une ode aux provinciaux qui vivent dans les contrées reculées des USA.
TURN IT AROUND apporte une touche plus pop/R’n’B. Tandis que le Rock revient plus fort avec WHEN THE LIGHTS COME ON.
DIRT ROAD ! Yes, je l’aime beaucoup aussi celle-là ! Un mélange de rythme lourd, refrain entêtant et couplets chantés en Rap. Une belle combinaison qui a propulsé ce titre N°1 en 2011.
Je viens de m’apercevoir que sur le côté de la scène il y a des personnes face au public qui se relaient pour traduire les chansons en langage des signes. Formidable non ?
MY KINDA PARTY continue dans l’esprit rock de Aldean. Les guitaristes se défoncent dans un long duo électrique.
IN A HIP TOWN, les guitares électriques surplombent tout, c’est de plus en plus rock, mais cela reste très audibles, bien mixé et pas agressif, juste musclé !
Ce sera sa dernière. Pas de rappel. C’est assez soudain, mais voilà…c’est comme ça.
Au final, son concert ce soir était mieux que les précédents auxquels j’avais assisté. Il a mieux chanté et était plus détendu. On remballe les chaises ! À demain …
A SUIVRE…..